On observe beaucoup de soucis d’ovaires chez les juments, et avec toute la période d’insémination et de poulinage qui arrive voici un article pour vous aider à comprendre ce qu’il se passe chez les juments.
La symbolique des ovaires
Les ovaires sont reliés au Chakra sacré (orange) qui gère l’aspect sexualité dans le sens « identité ». Au delà de la sexualité classique, c’est « de quel sexe je suis » (masculin ou féminin). Le Chakra sacré est sur l’identité d’un sexe et de la personnalité qui en découle. Ma légitimité en tant qu’homme, ma légitimité en tant que femme. L’homme que je suis, la femme que je suis au niveau du sacré.
Les ovaires représentent le désir d’enfanter de manière générale, mais aussi la créativité, et l’habilité d’être la femme comblée et satisfaite. Tout ce qui pourrait être relié au problème des juments dîtes « ovariennes » : on peut retrouver une jument qui montre un soucis d’ovaire en se demandant symboliquement est-ce qu’elle est comblée en tant que jument de sexe féminin. C’est la légitimité d’être une jument, être comblée en tant que jument dans mes besoins.
Les maux liés aux ovaires
Voici les symptômes que l’on retrouve chez les équins : Chez les femelles, les soucis d’ovaires peuvent être des douloureux, et provoquent des juments dites rétives, qui ont un rapport à la jambe très compliqué, des coups de cul, des ruades, des juments qui s’arrêtent à l’obstacle à cause des douleurs d’ovaires, des dos et des lombaires très tendus qui créent des inflammations parce que la jument a tellement mal aux ovaires qu’elle courbe le bas du dos, des changements de pieds difficiles dans le travail, des naseaux qui se pincent…
Voici les symptômes que l’on retrouve chez les chiennes : au palpé des chiennes dîtes « Alpha » qui sont parfois réactives aux congénères et parfois d’aux femelles, des chiennes qui sont très territoriales, des douleurs au niveaux des lombaires, des pertes de poids pendant le printemps, des fugues sur des chiennes qui partent à la saillie
Poser des mots sur les maux
Les problèmes d’ovaires indiquent un profond conflit quand au fait d’être un sexe féminin, et l’expression du sexe féminin ou un soucis relié à la mère : « suis-je faite pour être mère ? », « ai-je un rôle ? »
On peut aussi avoir mis de côté sa créativité comme si on se coupait d’une partie de soi-même, puisque les ovaires représentent la création de la vie, donc il peut y avoir chez les animaux des crises identitaires dans le sexe féminin, qui dit « mais finalement, je suis qui ?… Pourquoi je suis envie ? Pourquoi est-ce qu’on a créé ma vie ?… » Très souvent c’est relié à des mémoires de conception, des mémoires embryonnaires qui ont été transmises par la mère, des mémoires d’incarnation… Ça peut être souvent lié à des juments qui ont été saillies et qui ne le voulaient pas, du coup les bébé pouliches inscrivent ça et en grandissant peuvent devenir ovariennes, pareil chez les chiennes.
« Pourquoi je suis là ? Qu’est-ce que je dois créer ? Comment je peux être comblée en tant que femme ? »
Il y a aussi toute la symbolique qui se rapproche de l’utérus qui est le foyer, donner naissance à un enfant, qui est un nouvel aspect de soi-même, et où là on peut se redécouvrir en tant que sexe féminin.
On va par exemple avoir des juments tellement ovariennes et difficiles à monter qu’on va les mettre poulinières, et elles vont se révéler : elles sont douces, gentilles, bienveillantes, bonnes éducatrices… Finalement en accord avec leur part de féminité, et rien que le fait d’enfanter parfois ça les calme énormément. Pour certaines juments, les faire pouliner à un jeune âge peut avoir du sens pour elles puisque ça leur donne aussi à nouveau une découverte d’elles-même, et de voir leur incarnation et leur légitimité dans l’incarnation différemment.
Il peut y avoir un conflit intérieur face à la création et la découverte de sa propre voie. Il y a une notion de « j’ai enfermé mon potentiel », « j’ai emprisonné ma créativité », « je me sens ligotée » comme si elles n’arrivaient pas à exprimer leur plein potentiel, lié à leur éducation, à un traumatisme au débourrage qui aurait été trop restreint, elles se sont senties bridées. Ça peut être aussi des juments ou des chiennes qui ont loupé leur carrière, très souvent sur des juments qui ne sont pas à leur place. Il y a une notion de fatalité.
La pathologie que l’on retrouve souvent sont les kystes ovariens qui indiquent que les émotions accumulées ressassent sans cesse. Elles cristallisent et deviennent des kystes dans les ovaires, elles sont ancrées dans le corps.
Il peut y avoir aussi des soucis suite à des expériences « sexuelles » traumatiques, ça peut être sur des mémoires de viol qui parfois peuvent être en relation avec le gardien. L’animal va venir porter et somatiser les maux de son gardien.
Comment libérer et soulager son animal souffrant des ovaires ?
L’idée serait d’exprimer les blessures pour pouvoir les guérir et se tourner vers l’avenir en amenant du positif et en retrouvant des projets. En remettant de la gaieté, de la souplesse, en écoutant un besoin en communication animale en demandant « qu’est-ce qui fait que tu n’exprimes pas ton plein potentiel ? ». Ça peut être faire une nouvelle discipline, proposer à une chienne ce dont elle aurait besoin (troupeau, pistage, survie, …). L’idée serait de remettre de la créativité, remettre du potentiel dans une carrière et assouvir un besoin en tant qu’âme et remettre une identité « à quoi je sers ».
On peut aussi venir expliquer à la jument en Com Animale pourquoi elle est là, venir lui apporter du sens, la rassurer car les animaux ont des complexes. Être plus démonstratif à dire qu’on est fier de l’animal.
En libération énergétique on vient chercher l’inscription de mémoire qui s’est mise au niveau des ovaires, et on va voir du côté de la mère qu’est-ce qu’il s’est passé, est-ce que la mère s’est sentie légitime ?
On va libérer énergétiquement la mémoire qu’elle porte de sa maman, et refaire circuler l’énergie, ramener du confort et du potentiel au niveau des ovaires.
Il existe plusieurs traitements naturels à base de macérât, des cures pour pouvoir aider les juments à baisser les douleurs des cycles comme les cycles menstruels chez les femmes, et idéalement il faudrait commencer en prévention les cures dès maintenant, avant que les UV augmentent et que les douleurs d’ovaires arrivent très fortes au printemps qui est la saison des amours, et les animaux sont calés sur ce cycle de reproduction, contrairement aux humains.
En prévention de la saison des amours : on peut les aider avec des cures, « Hormo control », Help hormo’ qui vont aider la jument dans ses phases de douleurs. Ça permet de travailler tout ça avant les périodes d’insémination.
Il peut y avoir aussi la jument pisseuse, qui est toujours en contradiction avec le travail, qui va exprimer son mécontentement, là on est à l’autre extrême des juments ovariennes, on est dans le « trop ». On est dans l’intolérance à tout, je veux être respectée en tant que jument, je veux être considérée, on est sur des caractères très forts. Mais ça reste des maux d’ovaires. Ces juments ont tellement de douleurs qu’elles sont passées du côté intolérance et peuvent fortement se mettre en dualité avec l’être humain.
La saison des amours va bientôt commencer, c’est le bon moment pour préparer et libérer les juments qui en ont besoin 🤍✨
N’hésitez pas à me contacter pour en savoir plus !
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